lundi

 Simba le chien et les animaux.

Ce matin là, la chaleur se dissipe au dessus de la jungle, les premiers rayons de soleil reflètent sur la cime des arbres, cette fois nous y sommes, la saison des pluies se termine. 

Notre chien Simba court en bas du jardin, il est excité, il fait des allers retours, saute et aboie, insiste et me tir par le pantalon vers le bas du jardin.... une belle surprise nous y attend, nous avons la visite d'un pangolin. Très majestueux, il remonte tranquillement vers la maison, s'arrête de temps en temps, fouille au pied d'un arbuste, il me regarde les yeux grands ouvert et reprend sa visite dans le jardin. Simba le renifle et l'accompagne 

dans son périple. Surpris d'avoir trouvé des fourmis et des termites, il se fait une pause déjeuner au milieu de la cour. Emerveillé,  nous le regardons fouiller et vider le nid de fourmis, les termites seront certainement pour le dessert.

Simba reste à côté de lui, le regarde sous différentes perspectives, un petit coup de patte, mais le Pangolin ne réagit pas, son repas et trop important. Notre visiteur se dirige vers la maison, il n'est ni apeuré par le chien, ni par notre présence. Notre jardin va devenir son chez lui.....

 













mercredi

Danse des enfants de Nselé

mardi

Après la brousse, retour à la maison et reprise de l'entrainement.....


De village en village, de piste en piste, nous découvrons la brousse le matin de bonheur. La chaleur matinale de 21°c avec un air frais, nous fait sentir les odeurs de la brousse. Les troupeaux de zébrés et les Waterbucks sont passés dans la nuit, les girafes suivent lentement pour se retrouver aux différents points d'eau. Le chant des oiseaux nous ont réveillés à 4 heures 30, mais cette mélodie nous encourage a aller voir ce rassemblement bestiale, mais organiser. Au détour d'une clairière, nous distinguons les girafes et une antilope des sables, nous sommes conscient que ce rare moment est magique.  Sans faire de bruit, nous retenons notre souffle et avançons dans la brousse pour observer ces animaux. Les points d'eau nous permettent de découvrir une densité d'animaux, qui ne se côtoient uniquement le matin de bonheur pour partager à tour de rôle la denrée précieuse, L'EAU.

Étonné, méfiant, ils nous regardent, fixent et observent chaque   mouvement que nous pouvons faire. La moindre respiration fait lever les têtes des antilopes et des phacochères. la chaleur du matin commence à se faire ressentir sur notre nuque; l'odeur des herbes, commence à envahir la brousse, les derniers animaux arrivent sur ce point d'eau, les calao couronné, les grand indicateurs, les huppes fasciées profitent des petites flaques d'eau. Les Pélicans Blanc et les hérons mélanocéphale restent au milieux pour profiter des derniers poissons.

L'aigle martial et le Baza coucou surveillent la charogne dans la plaine. la nourriture sera abondante pour eux. Les pintades commencent à revenir sous les feuillages de la jungle. la journée sera longue et chaude.
Au retour sur la piste, nous sommes face à face d'un Squamata Ophidia ( serpent de 3 mètres de long) qui nous regarde et rampe en sens inverse, le bruit de nos pas a été plus fort que lui.
La chaleur s'est installée sur la brousse, nous pouvons voir les Claoteidae venir à la surface de l'eau chercher l'oxygène qui manque dans l'eau.
Quelques Tilapias, survivants des passages des aigles, viennent à leurs tours profiter de l'oxygène du plateau du katanga. Bientôt la chaleur nous oblige à rentrer  dans notre lodge et profiter des passages lents et animées des troupeaux.



Plan pour nos vacances......

Pas tellement original ce plan, mais la piscine nous fera du bien à tous. Bon, les circonstances font que je vais faire stage de golf, piscine, Clotaire prépare son permis de conduire et papa nous mijote une surprise. Une tournée dans la jungle. Alors soyez patient ! vive les vacances ......

lundi

Rugby au Cameroun.

On dit souvent que le rugby est un sport pour les hommes ! car il faut être costaud, savoir se prendre des coups et surtout savoir en donner. Mais le Rugby ce n'est pas que ça et c'est pour cela que papa voulait nous emmener voir Clotaire jouer à Yassa. Le Rugby, c'est un sport d'équipe, convivial où il convient de savoir faire un barbecue avant le match, mais aussi après le match. Ceci est peut-être pas la seule chose que l'équipe doit maîtriser, ainsi que de supporter la chaleur sur le terrain, un samedi à 15 heures à 40 °c sans ombre. Pour ce match, Savio contre le Drop, ce qui veut dire les jeunes contre les vieux. Les jeunes se sont préparé à jouer rapide, le coach les encourage à faire un jeu de passes. Pour le Drop pas de soucis, il se prépare un barbecue, un apéro et le match devra bien se passer, comme ils disent "il faut charger les piliers avant le match". Depuis deux semaines Clotaire nous parle du match. Le jour J, toute son équipe est fière d'être devant le Drop. La pression se fait ressentir sur le terrain, des tentatives d'intimidation auprès des jeunes sont faites, mais sans succès, les jeunes sont concentré et froid comme le marbre. L'arbitre donne le coup de sifflet, le début du match est speed, les jeunes de Savio dominent par leur rapidité, le jeu de passes. Ils se passent la balle, le Drop tente d'intercepter, mais rien ne vaut contre la fougue des jeunes, l'ovale finit par être plaqué derrière la ligne. Le sourire se reconnaît sur chaque visage des jeunes. Attention le match ne commence uniquement, il fait chaud, au bout de 15 minutes les jeunes réclament les bouteilles d'eau, les gestes deviennent de moins en moins précis et hop ! le Drop passe la ligne, égalise. ensuite un écart de 6 points, puis 9 en faveur du Drop. la fatigue s'est installé dans l'équipe de Savio, la chaleur fait effet. Les bouteilles d'eau ne suffissent plus. La mi-temps semble longue, mais le coach redynamise l'équipe, Savio repart de plus belle. L'ovale glisse dans l'air comme un oiseau lors de son décollage. on ressent cette ardeur chez les jeunes, et ils accompagnent le ballon derrière la ligne. Cela n'aura durée que 2 minutes, car maintenant des deux côtés, nous sentons la fatigue, d'un côté c'est la chaleur et de l'autre c'est la barbecue avant match qui fait effet. Bref le temps est passé, l'arbitre siffle l'arrêt du jeu. La chaleur a contribué à la défaite des jeunes, mais le Drop est surpris de la remonté des jeunes. Le Drop félicite a sa manière les jeunes de Savio par une petite claque sur l'épaule et les jeunes les félicitent par une nuée de petites tapettes sur les têtes. Comme un troupeau de buffle qui se dirige vers l'étang, nos Rugbymen foncent sur la buvette apprécier pour certain un soda et pour d'autre une bonne bière fraîche. Oui c'est aussi ça le Rugby, se retrouver sur un terrain, apprécier se moment de convivialité et ensuite partager. je ne vous cache pas que Clotaire n'a pas été le soir à la troisième mi-temps, un peu trop fatigué et surtout à soigner les hématomes. vraiment nous avons passé une bonne journée. Pour moi, je reste à faire du Golf, Tennis et Piscine, il n'y a pas de troisième mi-temps, mais au moins le lendemain je n'ai pas de courbatures.

Les week-end se suivent, mais ne se ressemblent pas

Oui, oui ! pas un week-end identique, nous sommes assuré d'avoir chaque week-end une nouvelle aventure. Durant deux week-end, nous avons accompagné Clotaire aux mégasports. le principe est simple, tu dois faire une équipe avec tes amis et pendant deux jours tu vas faire du sport. Cela semble simple, mais il faut ajouter à cette donne, la chaleur, 34°c la journée, le manque d'entraînement que l'équipe de mon frère n'avait pas fait et l'agitation des personnes, le bruits, les chants et la musique. Bref un week-end où Clotaire n'a pas eu trop de sommeil, car le vendredi soir il faisait un debrienfing avec ses amis, car c'était lui le coach, et le samedi soir soirée entre amis autour de la piscine. Comme papa l'a dit, il dormira bien dimanche soir. Alors concrètement c'est quoi les mégasports, bah ! ils ont eu droit au watterpolo, au football, au cross, au relais piscine, au handball, au freesby, à encourager les autres équipes, un week'end a en perde la parole. Chaque équipe se donne un nom et l'équipe de Clotaire se nomme "la feria de Douala", couleur blanche et rouge oblige pour le samedi et pour le dimanche, ils ont inversé. Le comble dans tous ça, c'est que son groupe de fêtard a remporté deux coupes, l'une pour la natation, l'autre le challenge de l"équipe la plus fair-play. Comment le wee-end se termine ? après la remise des coupes, l'ensemble des jeunes du lycées a été se jeter dans la piscine, pour se rafraîchir, vraiment les jeunes de 16 ans ne savent plus quoi inventer. Bon je vous laisse, car le week'end prochain papa a dit que nous allons accompagner Clotaire au match de Rugby : Savio contre le Drop et Clotaire parle déjà de la troisième mi-temps.

samedi

23 ème édition : Traid MBORORO

Début de la compétition relativement bonne, après avoir étudié le Roadbook, Ludovic et papa décident de tracer une ligne droite entre les deux point GPS. Ce qui veut dire que nous allons faire de la jungle environ 10h, si tous se déroule bien. Bon le départ à 4 h du matin était super, il faisait 24 degrés et il ne pleuvait pas, donc des pistes peut-être sans boue.
La stratégie est donnée au début, papa donne la direction à Ludovic et maman devra suivre. L'organisation décide de faire deux convois de voitures et motos au départ de Douala, nous prenons le Nord-Est de Douala et nous savons que le soir il fera froid et que nous devons avoir une autonomie en carburant de 300kms. Avec les points GPS et les deux informations ci-dessus, Ludovic et papa pensent que nous iront sur les Monts de Manengouba. Le bivouac sera là haut à 2100 mètres d'altitude. Autant vous dire que maman a préparé les gros duv
ets et les polaires. Nous sommes sur la route en direction d'Edéa, le convoi roule a 70 km/h, brusquement nous ralentissons, direction Nord, nous sommes sur une piste et au bout de 4 km, comme un troupeau de buffles qui fait de la poussière sur la latérite le convoi s'arrête le nuage de poussière se dissipe, nous sommes au milieu de nul part.. Oui ! cette fois nous y sommes, l'étalonnage est fait et voiture après voiture le départ est donné. Nous analysons une dernière fois notre carte et dans la brume matinale de la jungle, nous avançons direction nord, nous prenons une piste de latérite, papa dit que c'est une autoroute, nous roulons tranquille, les voitures de comportent bien, donc Ludovic et papa décident de gagner du temps sur cette portion, car nous devons être au Point GPS avant 18 h. Au levé du soleil, nous faisons un petit arrêt sur un pont le temps d'un photo souvenir. maintenant nous savons que nous devons prendre des pistes intermédiaires pour gagner en kilométrage. Notre objectif arriver à Yabassi et ensuite prendre une piste sur le droite qui devra nous amener à Eboné. nous avançons dans la poussière, nous croissons de temps à autre des concurrents à la recherche de la meilleur piste. Par courtoisie et professionnalisme Ludovic et papa demandent si ils n'ont pas de soucis mécanique. Au loin nous voyons plusieurs véhicules sur le côté, c'est le premier accident, oh ! rien de grave, nous nous arrêtons, prenons quelques renseignements sur les passagers qui vont mieux que la voiture, et décidons de tracer notre piste. Un dernier passage sur un gros pont, du moins un bon pont et nous décidons de tourner sur la droite, nous n'allons pas sur Loum, l'objectif est de traverser la jungle direction Eboné. La piste devient de plus en plus petite, il y a à peine le passage d'un 4x4, nous avons et découvrons de très beaux paysages, nous sommes au coeur de la jungle Camerounaise. Nous faisons un petit arrêt, le chant des perroquets envahit l'atmosphère, les odeurs de fleurs et de plantes nous transportent, les oiseaux nous accompagnes dans cette traversée.
La piste devient de plus en plus escarpée, nous allons devoir sortir les machettes, si elle se rétrécie autant. Nous sommes tous joyeux d’être là, cela me rappel quand nous étions chez les pygmées dans le DJA à la frontière du Congo. Bref la piste était plus mauvaise.
Nous avançons, Ludovic et papa pensent qu’il y a eu que deux ou trois motos avant nous, il n’y a pas de trace de 4x4. Ce qui veut peut-être dire que : soit la piste est mauvaise et les 4x4 ne peuvent pas passer, soit nous sommes les seules à avoir pris cette option.

La piste devient de plus en plus petite et mauvaise, cette fois il faut vraiment maîtriser la conduite en 4x4, savoir anticiper, prendre la bonne décision, avoir le bon choix sur la vitesse pour ne pas rester embourbé. Brusquement nous arrivons à un pont, là nous allons devoir trouver des planches, des bouts de bois, bref, tous ce que nous pouvons pour faire passer les voitures. Après 15 mn de construction, nous faisons passer le Landmark ZX puis le Mitsubishi Pajero. Nous repartons heureux et les prochains concurrents n'auront pas à préparer le pont.

Les heures passent, nous arrivons dans moins de 5 kms à Eboné, la piste commence à s'élargir, nous croissons des villageois signe que nous arrivons à notre point.
Hélas au début du village des centaines de villageois, étonné nous demandons ce qu'il y a , et là grosse surprise, c'est la fête de la jeunesse, nous sommes le 11 février et nous avons totalement oublié cet élément. Nous allons devoir attendre que les défilés des enfants se fassent 1 h30 plus tard, après le passage de l'école primaire, de l'école secondaire , de l'école bilingue, de l'école de coiffure, de l'école de fanatique de la langue allemande, de l'école de la protection de la nature, du club de lecture, du club de couture et du club de cuisine, de l'école d'infirmières du village Manjo, etc...... nous pensons pouvoir passer. Non ! nous devons attendre le départ du Gouverneur, nous ne devons pas passer devant le 4x4 du Gouverneur......Sortie de Eboné, nous décidons d'être prudent et de faire le plein de gasoil, objectif trouver une station la plus proche. Nous décidons de remonter sur Nkonsamba. Nous faisons le plein de gasoil et avec émerveillement nous découvrons à travers les nuages, notre objectif, les Monts Manengouba.



Oui ! notre point d'arrivée est là haut sur le sommet de ce volcan. nous allons devoir trouver le meilleur passage.


Pour lire la suite, allez sur le lien "Traid Mbororo" en haut à droite.

vendredi

L'année 2010 se termine, vive 2011






Nous avons aujourd'hui fini notre stage de Golf, cela veut dire " obtention de la carte verte", après deux semaines, me voici de retour à Tiko, pour finaliser mon stage. je vais devoir faire un parcours pour concrétiser ma carte. Aujourd'hui nous sommes le 30 décembre 2010, il fait très chaud, environ 38°C, ça va pas être de la rigolade ce parcours. Clotaire m'accompagne et me donne les dernières recommandations avant le début du parcours. mais avant il faut se préparer, mettre le matériel dans la voiture, préparer la glacière, etc.... maman a été chercher le pain de bonne heure pour nous faire les sandwichs, clotaire prépare les bouteilles d'eau fraîche et moi je regarde tous le monde s'activer avant le départ. Bon papa reste à Douala, il va au bureau. Nous allons devoir traverser tout Douala et supporter les bouchons. mais j'ai le temps et je n'ai aucune contrainte en temps, mon seul objectif est de faire le parcours pour obtenir ma carte verte. Clotaire a fait aussi le parcours, mais lui il joue très bien, mais bientôt je serais championne de golf. Nous avons mis 1h45mn pour faire le parcours sous une chaleur écrasante. Mais le jeu en valait la chandelle.

mercredi

Mes vacances de Noël

Alors pour ma première semaine de vacances de Noël, nous ne partons pas, car papa ne doit pas trop voyager, donc nous restons au Cameroun. Moi je me suis inscrite au stage de golf, afin d'obtenir ma carte verte. Dur, dur, il fait très chaud, environ 33 °c et je n'ai que fait une journée et je suis ko. Bon pas trop grave, je peux me reposer le matin. Le plus difficile est la période de l'année, ici au Cameroun c'est l'harmattan, ce qui veut dire que les Alizés, vent provenant du sahara transporte du sable. Regardez sur la photo, on observe le sable dans l'air. Pas trop facile de respirer ( pas bon pour papa) mais il est resté avec moi à mon stage de golf. Si tous ce passe bien, à la fin de semaine j'aurai ma carte verte, pas facile de devenir une championne....

mardi

Wo ist Clotaire ?

Clotaire, der Rugby spielt. Das ist Championat der Föderation des Rugby in Kamerun. Er machte sehr warm und es gab kein Gras auf dem Gelände mehr. Léontine geht ins Schwimmbad und spielt Golf. Bis bad für die folge unserer Abenteuer.

Die Anhänger von Clotaire

Aujourd'hui, nous préparons Noël


La fin de l'année approche et avec papa nous avons préparé le sapin de Noël. Bon c'est un petit sapin, mais il est très beau dans la cours. pendant que papa décore le sapin, moi je fais de la balançoire sous le manguié. je conseille papa sur la décoration. Après j'irai à la piscine car il fait vraiment chaud, trop chaud, la température le matin est de 28°C. Cette semaine je vais faire mon stage de golf, pour obtenir la carte verte pour ensuite aller sur les parcours.

mercredi

Les fleurs autour de la maison.

Pour voir les autres fleurs, vous allez voir la page "Les Fleurs d'Afrique"

dimanche

Un dimanche sous l'eau !!!!


Aujourd’hui initiation à la plongée, oui vous ne rêvez pas. Les copains de papa sont des plongeurs et ils nous ont fait la surprise de nous initier à la plongée. Au début Lulu nous a appris les rudiments de la plongée, c'est-à-dire connaître la matériel, savoir à quoi il sert puis comment on l’utilise. Mais aussi, son but fut de nous faire comprendre les risques que nous avons a descendre dans les profondeurs. Bon! nous avons commencé à mettre la matériel puis nous avons suivi les consignes qu’il nous donnait. Ce n’est pas facile de respirer sous l’eau, mais au bout de quelques minutes nous avons apprivoisé le matériel. Avec tous mes amis nous avons passé notre temps dans l’eau qui faisait 31° C , comme vous pouvez le lire ci-dessous sur la photo et nous avons maîtrisé les règles du plongeur. Tous mes amis ( Morgane, Ethan, Vincent, Céline, Vincent, Emma, Julien, Sandra, Dany, mon frère Clotaire) ont pus faire leur baptême sous l'eau. Toute la journée, nous avons fais notre plongée sous marine. Julien et Clotaire ont parfaitement maîtrisé le matériel et ils ont ensuite fait des aller et retour dans la piscine sans avoir de problème. En revanche moi j'ai eu au début les oreilles qui m'ont fait quelques douleurs, mais une heure après je n'avais plus de douleur. la plongée est un sport super, nous allons certainement en refaire, car Clotaire et moi aimons bien cela. Mais Lulu nous a dit qu'il fallait toujours être prudent et avoir le bon matériel. Papa, tu sais ce qu'il te reste à faire...........
Toute la tribu avant le plongeon..

vendredi

Trop exténuant nos aventures !

Les retours sont toujours difficile. Pour l'allée, nous n'avons jamais assez de nos yeux pour voir, observer et contempler. Il y a tellement de chose à voir et papa n'arrête jamais d'avoir des idées. Tous les week-end, nous sommes certain d'avoir une découverte, nouvelle expérience dans la brousse ou dans la jungle, quelques fois dans les mangroves. Mais depuis le début de semaine, il nous a dit que ce week-end il y aura une surprise.....

Vivement ce week-end, je vous raconterai.

mercredi

Une petite Siréne.


Une sirène dans la piscine et papa a une sirène dans ses mains.
Bon la Sirène dans les mains de papa, est maintenant devant sa pirogue. Avec Laurent ils l'ont accroché. Aujourd'hui il fait très chaud et je me suis baigné dans l'eau à 28°c, ensuite nous avons été au Golf.

mardi

OUI, OUI, nous l'avons fait !

Je vous l'avez dit, avec papa tout est possible, il nous a fait traverser l'équateur, nous sommes passé dans l'hémisphère sud. 3000 kilomètres de jungle. Douala, Yaoundé une nuit à Ebolowa, passage de la frontière Cameroun Gabon, puis nous avons suivi la frontière de la Guinée Équatoriale, une halte à Bitam, puis traverser la jungle de Oyem à Zomoko en passant par Ongongo, arriver à Njolé se faire une petite pause, traverser Kango, pour enfin découvrir, 12 heures après, les lumières de Libreville. L'histoire ne s'arrête pas là. Le lendemain, nous prenons un bateau pour aller sur Pointe Denis. Bon la bas repos, bain de mer, barbecue, et beaucoup de repos. car dans une semaine il faut revenir sur Douala.....................

lundi

La fête du Ngondo en pirogue

Bon ! vous avez quelques extraits de la fête du Ngondo que papa a fait en vidéo. mais je vous recommande de venir ici à Douala partager ce moment, car après la fête nous faisons un barbecue, cette année le poisson faisait 11 kg.

Nous observons les équipes, chaque village a son rituel....

Le départ de la course........................

Alors, vous aimez ?, vous pouvez commenter sur le lien, ci-dessous......

dimanche

C'est la fin de la fête du Ngondo.

Toute la semaine, nous vous avons expliqué comme cette fête traditionnelle animait Douala, les moments forts que nous pouvions suivre dans les différents coin de Douala. Cette fête se termine comme toujours par la course des pirogues géantes. Nous nous donnons rendez-vous à la maison puis chez les amis. Mais juste avant nous faisons l'inventaire, sur l'essence pour le moteur, l'huile deux temps, etc...... (les bières et l'eau). et papa va au marché aux fleurs pour prendre la sirène. Laurent et papa l'installeront à l'avant de la pirogue. Ensuite nous décollons pour aquarius. En effet,La pirogue stationne toujours à cet endroit, mais aujourd'hui nous irons à la marina car la marée commence. Sur le ponton chacun contrôle son sac, s'enduit de lotion anti-moustiques et nous mettons le gilet de sauvetage. L'aventure commence à ce moment. Nous nous installons dans la pirogue, le moteur de 15 cv commence a faire son ronronnement puis nous nous éloignons doucement de la digue. La température ce matin est agréable, un petit vent , nous humons les odeurs des mangroves et l'air est frais. Nous rencontrons des pêcheurs qui se rendent à la fête. Nous avons un petit avantage sur eux, nous disposons d'un moteur. La sortie des mangroves nous prend environ 20 mn. puis nous arrivons sur l'estuaire du Wouri. A partir de ce moment nous croisons de gros bateaux et observons au loin les premières pirogues géantes. L'ambiance se fait ressentir sur les bord du Wouri. les gens chantent, dansent, boivent de la bière, acclament les pirogues, qui arrivent de tous les côtés. les couleurs font partie de la fête.
On commence par faire le tour en longeant la rive côté Douala, la foule chante et applaudit. Certains veulent être sur la photo, d'autres sont surpris de voir des blancs sur une pirogue traditionnelle suivre cette magnifique course. D'une manière comme de l'autre nous nous fondons dans la paysage avec notre pirogue, car des dizaines puis centaines de pirogues arrivent. La tension monte, la foule fredonne des chants traditionnels de plus en plus fort pour encourager les participants, les cloches raisonnent au loin, le départ va être bien donné. Nous traversons le Wouri, sur l'autre rive où le silence est maître, nous observons les couleurs, les mouvements des pirogues et des bateaux; Puis les pirogues géantes avancent sous le pont du Wouri, elles prennent leurs marques et un silence s'installe sur le fleuve, même la marée est de la partie, plus une vague, plus de contre courant, le moment est solennel, nous allons vivre le départ en direct. Les cloches retentissent et les rameurs propulsent leur pirogue hors de l'eau. Une cadence rythmée au son des cloches ou des tambours fait flotter les pirogues géantes sur le Wouri. Sur les pirogues nous entendons des chants , et au loin sur la rive nous écoutons la foule ovationner chaque village de pêcheurs qui participe à cette course. Il faudra plus d'une heure à la première pirogue pour atteindre la bouée dans l'estuaire du Wouri. Des centaines de bateaux, de petites pirogues suivent ou tentent d'accompagner ces géants du Wouri.
Pour nous, nous nous arrêtons à 1/3 du parcours sur un banc de sable, nous profitons de cette pause pour nous dégourdir les jambes avant de remonter dans la pirogue pour accompagner les futurs vainqueurs. Le soleil est au dessus de nous depuis 2 heures et nous commençons à avoir très chaud, les compétiteurs semblent indifférents à cette chaleur. Vraiment une belle journée et nos félicitations à tous ces pêcheurs des 8 pirogues géantes du Wouri pour cette magnifique course.

Le résultat de cette journée

Pirogue 1









Pirogue 2










Pirogue 3