mardi

De village en village, de piste en piste, nous découvrons la brousse le matin de bonheur. La chaleur matinale de 21°c avec un air frais, nous fait sentir les odeurs de la brousse. Les troupeaux de zébrés et les Waterbucks sont passés dans la nuit, les girafes suivent lentement pour se retrouver aux différents points d'eau. Le chant des oiseaux nous ont réveillés à 4 heures 30, mais cette mélodie nous encourage a aller voir ce rassemblement bestiale, mais organiser. Au détour d'une clairière, nous distinguons les girafes et une antilope des sables, nous sommes conscient que ce rare moment est magique.  Sans faire de bruit, nous retenons notre souffle et avançons dans la brousse pour observer ces animaux. Les points d'eau nous permettent de découvrir une densité d'animaux, qui ne se côtoient uniquement le matin de bonheur pour partager à tour de rôle la denrée précieuse, L'EAU.

Étonné, méfiant, ils nous regardent, fixent et observent chaque   mouvement que nous pouvons faire. La moindre respiration fait lever les têtes des antilopes et des phacochères. la chaleur du matin commence à se faire ressentir sur notre nuque; l'odeur des herbes, commence à envahir la brousse, les derniers animaux arrivent sur ce point d'eau, les calao couronné, les grand indicateurs, les huppes fasciées profitent des petites flaques d'eau. Les Pélicans Blanc et les hérons mélanocéphale restent au milieux pour profiter des derniers poissons.

L'aigle martial et le Baza coucou surveillent la charogne dans la plaine. la nourriture sera abondante pour eux. Les pintades commencent à revenir sous les feuillages de la jungle. la journée sera longue et chaude.
Au retour sur la piste, nous sommes face à face d'un Squamata Ophidia ( serpent de 3 mètres de long) qui nous regarde et rampe en sens inverse, le bruit de nos pas a été plus fort que lui.
La chaleur s'est installée sur la brousse, nous pouvons voir les Claoteidae venir à la surface de l'eau chercher l'oxygène qui manque dans l'eau.
Quelques Tilapias, survivants des passages des aigles, viennent à leurs tours profiter de l'oxygène du plateau du katanga. Bientôt la chaleur nous oblige à rentrer  dans notre lodge et profiter des passages lents et animées des troupeaux.



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